Le Monument a la Forme la plus décidée de Temple : on ne le trouveroit qu’un peu petit, mais cette petiteſſe eſt exprimée nommément. La ſituation dans la Partie, qui eſt du coté de la Mer, n’eſt pas moins fondée ; ſoit relativement aux dépendences du Formianum de l’autre coté de la voie Appiènne, ſoit par rapport à tout ce qu’il avoit du coté même où le Monument ſe trouve & dont il forme l’extremité à l’embouchure de la Riviere d’Itri.
Les paſſages de Cicéron ſont beaucoup de Lettres à Atticus, où il lui parle jusqu’à l’importunité du projèt d’un Monument à ſa façon, lui demandant ſes Conseils non pour le fonds de la choſe à la quelle il ſe montre le plus déterminément réſolu, mais pour le lieu le plus propre à la faire[1]. Telles ſont les qualités, qu’il ſe propoſe de donner à ſon Monument, qu’il paroit que ſi l’on ne doit, certainement on peut, le reconnoitre dans le Temple d’Appollon dont parle Plutarque, & par conſéquent dans le Monument que nous
- ↑ Quod ſæpe tecum egi… de Fano illo dico quantum me amas velim cogites. Ad Attic. lib. XII. ep. 19. Fanum volo, neque hoc mihi erui poteſt. Ibid. ep. 35.