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de Campagne d’Horace. I. Part.

Cicéron, parcequ’elle fut découverte dans ſon Cumanum à l’occaſion des travaux qu’y faiſoit faire Antiſtes Vetus à qui il paſſa après ſa Mort. Sa vertu qui eſt pour les yeux fournît à Tullius Laurea Affranchi de Cicéron la matiére d’une Épigramme dont la penſée, eſt que ce lieu avoit voulu fournir un nouveau réméde pour les yeux, qui pût répondre au nouveau beſoin de la vue, que fondoient les Œuvres de celui à qui il avoit appartenu. Je dois l’inférer ici tant Dignum unique & non ici tantum légitime. lib. XXXI. c. 11.pour les notices du Cumanum qu’elle contient, que par la raiſon que la fait rapporter à Pline, qui eſt qu’elle mérite d’être rapportée par tout.


CXLIII. Notice de cette M. de C. d’après une épigramme de Laurea affranchi de Cicéron.

Quo tua Romanæ vindex clariſſime Linguæ,
   Sylva loco melius ſurgere juſſa viret ;
Atque Academiæ celebratam nomine Villam
    Nunc reparat culte ſubpotiore VETUS.
Hic etiam apparent limphæ non ante repertæ,
    Languida quæ infuso lumina rore levant :
Nimirum locus ipſe ſui Ciceronis honori
    Hoc dedit, hac tant cum patefecit ope ;
Ut quoniam totum legitur ſine fine per Orbem
    Sint plures oculis , quæ medeantur Aquæ.


D’après cette pièce on voit ce que nous avons déja entrevu, que c’étoit ici une ſeconde Académie de Cicéron, puiſque