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de Campagne d’Horace. I. Part.

gne : Mais celle-ci lui étoit ſi agréable qu’il la trouvoit tous les ans ſur ſon chemin de toutes les parties du Monde dans leſquelles on le voit succeſſivement[1].


CLXXVI. Maiſon de Campagne de Varron, aux Ruines du lieu appellé Scalantrone.

Tout ce qui regarde Varron est bien intéreſſant puiſque l’antiquité n’en parle que comme du plus Docte tant des Grecs, que des Latins. Voiſin de Campagne de Cicéron à Tuſculum il le fut également dans le Canton de Baïes. On inféreroit du trait qui nous l’aprend que ſon Chateau fut ſitué au lieu des belles ruines qu’on voit au coté gauche des Thermes qui s’appelle Scalantrone. Cicéron dit qu’étant dans son Cumanum, il reçut l’avis de l’arrivée de Varron dans son Baïanum ; qu’il se mit auſſitot en chemin pour l’aller viſiter, & qu’il le trouva déja ſorti de chez-lui dans le deſſein de lui faire la même civilité[2].Le voiſinage que ce petit fait ſuppoſe, ne peut avoir été bien formé que par la ſituation que j’ai dit, qui n’auroît mis entre ces deux hommes rares que la levée du Lac

  1. C’est le même Céſar que Cicéron entend lors qu’il dit : ibi ſum, ubi is qui optimas Baïas habebat quotannis hoc tcmpus conſumere ſolebat. Ad Att. lib. XII. ep. 39.
  2. In Cumano muntiatum nobis eſt a M. Varrone veniſſe eum Roma : paulumque cum ejus villá abeſſemus, ipsum ad nos venientem vidimus. Cic. Q. Acad. lib. I. n. 2.