Lucrin.
CLXXVII. Celle d’Hortenſius à Baules.
Hortensius auroit été le plus éloquent des Romains ſans Cicéron. La poſition de ſon chateau eſt celle qui eſt la moins douteuſe, puiſqu’un texte precis de Cicéron nous la montre à Baules[1] ; & que ses ruines par conſéquent sont celles qu’on voit remplir ce lieu qui a conſervé ſon antique nom. Celle ornée de ces ſtucs, qui ne ſont gatés par rien autant, que par la fumée des torches dont on les voit, eſt appellée le Tombeau d’Agrippine, mais nous avons déja vû ce tombeau dans une ſituation, & d’une qualité toutes différentes. L’antiquité qui en porte le nom ſe montre par la forme des gradins tres-réconoiſſable comme le petit Théatre dont le Tiburtinum d’Hadrien nous prouve, que les belles Maiſons de Plaiſance ne manquoient point.
J’ai déja dit les poſitions qu’eurent les Chateaux de celui dont le nom est moins celui d’un homme éloquent, que de l’éloquence même ſelon l’expreſſion d’un Ancien.
CLXXVIII. Toutes ces Poſſeſſions paſſent aux Empereurs.
Toutes ces belles Poſſeſſions paſſerent aux Empereurs. Le Chateau de Céſar leur
- ↑ Hortenſii Villa quæ eſt ad Baulos. Ibid. lib. II. n. 9.
