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de Campagne d’Horace. I. Part.

fut conſeïllé par ſes medecins d’aller paſſer à Laurentum un tems de peſte.


CXCVIII. Difficulté qu’elle forme & ſa ſolution.

Telle fut la Plage dont Horace parle en deux endroits. Le premier eſt celui qu’on a vû dans l’objection où il dit à Mécene qu’il lui avoit promis à la vérité de le rejoindre à Rome dans cinq jours, mais qu’il permît que l’Été même ne mit point fin à ſon abſence ; que pour ſi peu que l’Hyver fut rigoureux, il vouloit le paſſer tout entier à la Mer[1]. Le ſecond qui a été cité dans les réponſes générales eſt celui, il dit-à Vala qu’elle regle il ſuivoit touchant le Vin, lors qu’ Pag. 53.il étoit à la Mer. Horace témoigne comme on voit dans un de ces textes un ſéjour conſidérable qu’il ſe pxopoſoit de faire ſur la Plage, & dans l’autre il ſuppoſse ceux qu’il y avoit déja faits. Un ſejour ſi familier ne prouveroit-il pas qu’il y avoit quelque chez-ſoi ? Mais c’est peu de dire de ces textes qu’ils ſont ſuſceptibles des réponſes faites aux autres : c’eſt eux qui m’ont fourni la plus ſolide d’entr’elles, qui est la différence qu’il y a entre ſéjourner dans les lieux & y avoir des poſſeſſions,

  1. Quinque dies tibi pollicitus me rure futurum, Sextilem totum mendax defideror. Voïez le reste p. 33.