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Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 1.djvu/420

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Découv. de la Maison

& l’aplication dont ce principe eſt aux Campagnes fréquentées par Horace. J’ai déja dit plus haut que le ſecond texte, qui par ſa généralité au moins enferme le premier la contient expreſſément par la manière dont il opoſe la Mer, où il avoit beſoin de vins d’une certaine qualité, à la Campagne qu’il appelle ſienne qui en ce genre n’exigeoit aucun choix[1]. L’oppoſé d’une Campagne notre est manifeſte : c’est une Campagne d’autrui. Telles étoient d’après la Phraſe d’Horace celles qui lui ſervoient lorsqu’il étoit à la Mer.

Mes réponſes à l’objection contre l’unité ſe termineroient ici ſans les mots que j’ai promis de dire de Cumes, de Cluſium, & de Gabies, nommés dans Horace relativement au même objèt.


CXCIX. Celle tirée de Cumes de Cluſium & de Gabies pareillement reſolue.

J’ai dit l’antiquité de Cumes. Je n’ajouterai ici touchant ſa beauté ſinon qu’elle Voïez p. 34.réſulta également des ouvrages des premiers Grecs qui la fonderent dont Strabon dit qu’on voïoit encore des reſtes de ſon Lib. V.tems, & de ceux dont ils furent remplacés par les Campaniens & par les Ro-

  1. RURE MEO poſſum quidvis perferre patique
    Ad Mare cum veni generoſum, & lene requiro.
          Hor. lib.I. ep. 15.