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PRÉFACE

juſqu’à Tarente il surpaſſa de beaucoup ſon modèle. Il ne me porta pas ſeulement à la Ville exprimée par le Poëte, mais à toutes celles (ou au moins à tout ce qui en reſte) qui ſe trouvent ſur toutes les voïes que j’ai nommées, & ce ne fut là qu’une partie de ſes nobles travaux que leur qualité ſembla lui rendre legers. J’ai pu par ce second moïen ne parler dans mon livre que de ce que j’ai vu par moi-même. Un tel mérite d’un ouvrage n’eſt commun nulle part par la difficulté de réunir dans le peuple des Auteurs ſans compter la capacité, le gout, le loiſir, la ſanté, la reſolution & ſur tout les ouvrages de coin moderne que les voïages conſidérables ou multipliés exigent, mais il est rare ſur-tout dans le Païs où j’écris qui n’eſt en defaut ſur rien tant que ſur M. l’Abbé Pratilli.le point dont je parle. l’Auteur de la Voie Appiènne qui parle en un endroit de nos Nations comme incapables d’écrire ſur les Antiquités de l’Italie par la raiſon qu’elles peuvent à peine les voir en paſſant, ſera convaincu par moi d’une relation infidèle qui n’eut pour cauſe, que la pareſſe de ne point ſe rendre au lieu dont il parle le plus appartenant à