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PRÉFACE

me[1]. Un double motif m’a engagé à ce parti. Le premier : c’eſt que je penſe qu’un Auteur n’eſt pas vu ſans une certaine ſatisfaction ainſi en deſabillé ; & le ſecond beaucoup plus puiſſant, c’eſt l’ obligation où j’ai été de rélever les erreurs de beaucoup d’Écrivains eſtimés : on pourra juger que ça n’a pas été par humeur mais par le ſeul amour de la vérité, lorſqu’on verra que je ne m’épargne pas plus moi-même que les autres. Il eſt remarquable en effet qu’il ne m’arrive qu’à l’égard de mon propre ouvrage d’en corriger non ſeulement les erreurs, mais encore les corrections . La chose étoit nécéſſaire en particulier pour MM. les Italiens que je ſerois au déſeſpoir de choquer à cauſe & de l’Hoſpitalité polie que j’ai trouvé parmi eux, & de l’idée qu’elle m’a donné le moïen de me former de leurs Talens naturels, auxquels il ne manqueroit pour multiplier les hommes du premier mérite qu’on compta toujours parmi eux, que d’être ſuffiſamment dirigés & exercés.

Je ne parlerai pas des fautes purement

  1. En conſéquence on feroit bien de commencer la lecture de l’ouvrage par ces corrections pour noter les pages dans leſquelles on doit y recourir.