typographiques. Avec un tiers de dépenſe plus qu’à Paris, je ne me flatte pas d’être parvenu à la moîtié de la perfection en ce genre que j’aurois trouvé dans notre Capitale. Ces derniers défauts pourroient engager peut-être à réimprimer mon ouvrage en France : mais j’avertis, que les premiers dont j’ai parlé doivent empêcher de l’entreprendre ſans ma participation. Les taches ne vont qu’ aux éditions originales, qui en ſont rendues ſouvent plus précieuſes ; mais les copies & les ſecondes éditions doivent être pures, ſans quoi elles ſeroient mépriſables ; & je ne manquerois de les rendre aussitôt inutiles par les moiens qu’on fait qu’un Auteur a toujours en main .
Aux défauts qui m’ont frappé, des yeux moins intéreſſés que les miens à n’en point voir, en ajouteront ſans doute beaucoup d’autres. Je les aprendrai du Public éclairé non ſeulement ſans peine mais avec reconnoiſſance. Toute la grâce que je demande c’est que la manière du bienfait n’en corrompe pas la ſubſtance. Ma priere eſt peu nécéſſaire peut-être pour les vrais Savans. Outre que les lumières ne vont guéres ſans la bonté,
