Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 2.djvu/242

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ternative de la Mort, ou de ſon commandement[1]. Le Tusculanum de Scaurus nous eſt connu par un trait de mœurs bien différentes, puiſque c’eſt par le feu qu’y mirent des Eſclaves mécontens, & qui y conſuma d’effets pour cent-Millions de Seſterces[2], c’eſt-à-dire, environ vingt-Millions de nos livres. Le plus ſurprenant, c’eſt qu’il n’étoient compoſés, que de cette partie du Luxe de son Édilité qu’il avoit jugée indigne de ſon Palais de Rome. L’article ſeul des tableaux étoit immenſe. La Ville de Sycione qui pour avoir été longtems la Patrie de la Peinture étoit des plus riches en ce genre, ſoit pour le nombre ſoit pour la qualité, avoit été forcée par une dette immenſe à mettre en vente tout ce qu’elle en poſſédoit ; & c’eſt l’Édilité de Scaurus qui acheta tout[3]. La qua-

  1. T. Quintium in Tuſculano agrum colere, cui Militiæ magna cum gloria actæ finem pes alter ex vulnere claudus feciſſet… cum tectum Villæ intraſſent, nil medium aut Imperium aut mortem denunciantes in caſtra pertraxerunt. Tit. Lib. VII. n. 39.
  2. Apparatus tantus Attalica veste tabulis pictis in Tuſculanam Villam reportatis… quæ ſuperfuerant quotidiani uſus deliciis, incenſa Villa ab iratis Servis concremaretur ad HS. Millies. Plin. lib. XXXVI. c. 15.
  3. Sicyone diu fuit Patria Picturaæ… Tabulas inde e publico omnes, propte Æs alienum Civitatis addictas Scauri Ædilitas Romam tranſtulit. Id. lib. XXXV. c. 11.