Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 2.djvu/259

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que fait Cluvier à ces paroles pour les rendre conformes au ſentiment qu’il embraſſa. Il change l’epitéte de ſupérieure en celle d’inférieure. La correction n’eſt pas légere comme l’on voit. Elle conſiſte à faire dire à l’Auteur juſtement tout le contraire de ce qu’on y lit. La III. preuve eſt ce que nous avons rapporté d’après Cicéron même que son Tuſculahnum avoit ſon haut où étoient certaines parties, & ſon bas qui en avoit d’autres Cella prouve qu’il étoit, comme le dit l’autorité que nous venons de voir, ſur un penchant qui ne convient qu’au Mont. Une IV. enfin c’eſt ce qu’il dit du voiſinage de son Tuſculanum avec celui de Gabinius, qu’il appelle une Montagne élevée ſur une autre[1], car telle eſt la force de ſon expreſſion. Ces preuves n’indiquent que le Mont en général, le P. Zuzzeri en ajoute d’autres qui déſigneroient la ſituation préciſe marquée par ce pavé rare de Mosaïque dont j’ai parlé, c’eſt-à-dire, çelle de la Ruf-

  1. In Fundum vicini Conſulis (Gabinii) non inſtrumentum aut ornamenta Villæ sed etiam arbores transfefebantur ; Cic. pro Dom. ſua n. 26. Prædæ, profondæ libidineux ad hunc Tuſculanum Montem extruendum in Pison v. 48. Ce que Mamilius expoſe tres-bien ; ad hunc Tuſculanum in Monte Montem extruendum.