se voïent à un mille de lui, de l’ancien Trebula Mutuſca.
CXX. Refutation de cette Opinion.
Ce qu’on vient d’entendre n’eſt cependant qu’une obſervation uniquement utile à faire connoitre la manière de Biondi & à prévenir qu’on ne doit pas s’attendre à rien de fort exact dans l’aſſignation d’un lieu qu’on s’est mis ſi peu en peine de bien connoitre.
Je ne parlerai point de la négligence qu’il y eut de ſe borner à dire en général que la M. de C. d’H. fut placée dans une vallée qui a pu être diſtribuée en tant de Bourgs. Je n’examinerai que la raiſon qui lui fit porter ce jugement vague : qui eſt ; que cette Vallée forme la ſeule interruption que ſouffre la chaîne de Montagnes qui traverſa la Sabine depuis le lieu appelé aujourdui Pié-de-Luco juſqu’à Tivoli, ce qui lui donne ſelon lui le caractère exprimé par ces paroles d’Horace rapportées en leur lieu ; Continui montes niſi valle diſſsocientur opaca.
Avec Biondi & à la vérité avec la plupart des Auteurs, il faut toujours commencer par faire obſerver le peu d’exactitude de leurs rélations même. Il n’eſt