Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 2.djvu/386

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pour ſe mettre au fait des lieux ſur les quels il vouloit écrire. Il aprend quelque part ſingulièrement qu’il mesura avec le compas de ſes jambes le Latium ſur lequel il a fait le plus conſidérable de ſes ouvrages. Mais c’eſt cette manière ſi fatiguante de faire les voïages peut-être qui en empêcha le ſuccès. Un Antiquaire doit doit être ſans doute un de ces soldats également diſposés à faire leur ſervice ſoit à pied ſoit à cheval. Pluſieurs découvertes importantes de cet ouvrage paroitront uniquement dues à la perſuasion où je fus de la néceſſité de cette qualité & au courage de la mettre en pratique ; mais des tels coups-de-collier ne doivent être rien moins que prodigués ſans quoi la peine inutile qu’ils donnent rend incapable du travail de corps & d’eſprit fins leſquels la plupart des obſervations ou ne se font point ou ne ſe font qu’imparfaitement. Auſſi ſoit pour cette raiſon, ſoit à cauſse de la bonhomie qu’elle prouve qui n’eſt pas la trempe qui fait les vrais auteurs, le Latium de Kirker eſt-il un ouvrage de la plus défectueuſe manière.

Il s’y explique en deux endroits ſur la M. de C. d’Hor. & son ſentiment eſt