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Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 2.djvu/385

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CXXIV. Ainſi que de la troiſième tirée de la vue du Mont-Soracte.

Reſte à réfuter la troiſième raiſon de Cluvier. Pour en montrer le peu de ſolidité, il ſuffit de faire remarquer qu’elle eſt toute fondée ſur deux ſuppoſitions, la première que l’ode d’Horace à Thaliarque fut faite à ſa Maison de Campagne, & la ſeconde que le Mont-Soracte ne ſe voit que de Monte libretti ; or j’ai déja prévenu quelque part, que je montrerois en ſon lieu qu’il s’en faut bien que la première de ces ſuppoſitions ne ſoit que douteuſe. Ce que je puis dire ici touchant la ſeconde c’eſt que le Mont Soracte ne ſe voit de Monte-libretti, que parceque la manière dont il eſt iſolé, & ſa hauteur le font appercevoir de partout. On verra plus pleinement le peu de fondement de toute cette raiſon dans l’endroit je devrai revenir au Mont-Soracte comme à une objection contre ma découverte dans la III. Part. La IV. Opinion ne pouvant être regardée que comme ſuffiſamment refutée par tout ce qu’on vient d’entendre je paſſerai à la VII.


CXXV. VII. Opinion ſur la M. de C. d’Hor., celle de Kirker, qui la place à Tivoli : divers objèts qu’elle préſente : les deux premières écartés par des ſeules remarques.

Celle-ci fut du P. Athanaſe Kirker Jeſuite Romain. L’éloge qu’on peut faire de ce nouvel auteur, c’eſt qu’il fut l’Écrivain de ſa Nation qui épargna moins ſa peine