Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 2.djvu/42

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delà d’Albano moderne qui n’eſt qu’entre le quinzième, & le ſeizième Milles. La poſition d’Albe n’eſt qu’indiquée cependant dans ces autorités. Il en eſt une autre, c’eſt celle de Denis d’Halicarnaſſe, qui la marque expreſſément entre le Lac, & la Montagne[1]. Le fait que le même auteur rapporte d’un Roi impie d’Albe abſorbé lui & ſon Palais, par le Lac ou l’on νῦν ετί διαλειτȣσης της λιμνης… οιϰησεως ιχνη φαινεται. D. H. lib. I. p. 57.voïoit les veſtiges de ce dernier dans les tems des eaux baſſes, prouve que la Ville ne laiſſoit pas d’intervalle de ce coté la. On inféreroit d’autres traits qu’elle s’élevoit du coté de la Montagne juſqu’à l’enfermer. Un témoignage ancien ſemble porter expreſſément, que c’eſt sur le mont même qu’elle fut batie[2]. Tite-Live racconte que le Roi & le Sénat de Rome envoïerent au Mont-d’Albe pour s’informer du fait qu’on leur avoit annoncé, d’une Pluye de Pierres qui y étoit tombée ; que le rapport fut que non ſeulement le Prodige étoit conſtant, mais qu’on avoit en-

  1. Ἄλβα… ϖρος ὂρει ϰαὶ λιμνη ϰατεσνευασηθη μεσον ἐπεχȣσα αμφοιν. Dio. Hal. lib. I. p. 53.
  2. Montem editum quæ ab ea urbe quæ in eo condita est Albanus nuncupatur. De origine Urbis Roms Historic. Latin. Tom. I. pag. 53.