point de vue favorable, pour ne pas le rapporter. C’eſt une Bibliotéque des mieux fournies[1]. Nous ne faiſons aucune difficulté de donner à une partie ſi honorable du Temple la plus haute préférence ſur une autre quoiqu’on infére d’Appien, lorſqu’il compte le Temple de Tibur entre ceux qui avoient ces riches Thréſors dont Céſar ſçut s’aider, que c’étoit un Bâtiment deſtiné à renfermer les plus grandes richeſſes[2].
CXXXIII. Une Baſilique ſuperbe & par conſéquent un Fore aux Ruines appellées ſi mal la Villa de Mécéne.
Le ſecond ouvrage public de Tibur qui montre la plus grande magnificence dans les ruines mêmes auquelles il eſt reduit, eſt celui que tout les écrivains se ſont accordés de qualifier de Chateau de Mécéne, mais qui écarte cette idée de poſſeſſion de particulier, par les caractères les plus certains d’ouvrage public. Un de ſes premiers caractères, c’eſt la voie publique même, qui là étoit la fin de la voïe Tiburtine & le commencement de la voie Valé-