Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/154

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ſent. J’ai déjà dit que la Vallée qu’il trouve dés ſa ſource, qui eſt à un Bourg près du quel paſſoit la voie Salaire & qui s’en appelle Capo-Farfa, eſt très peuplée. Les ruines, les voïes antiques, dont tous les Monts qui la compoſent ſont remplis, marquent qu’elles ne le fut pas moins anciennement. Les grands tronçons de Colomne de Porphyre & les colomnes entières de Verd antique qu’on voit à l’Abaïe de Farfa, l’annoncent comme un lieu facré moderne, qui à du ſucceder à quelque lieu ſacré antique fort confidérable. On ne peut méconnoitre quelque ancienne petite Ville, aux ruines de Monpée ſoit à cauſe du nombre de ce qu’on y appelle les Grotté, ſoit à cauſe d’un double rang de tombeaux anciens qu’on voit au lieu appellé a Palombella, qui marquent également & une voïe & une Ville antiques. Un de ces Tombeaux conſerve encore cette Inſcription : Paſſidienae P. L. Clymene & Megiſte Filiae Fecit Himer. Je la rapporte à cauſe de la difficulté que fait le dernier mot de ce Monument élevé à l’Affranchie Paſſidiene par Clymene & Megiſte ſes Filles. Il fut rélatif ſans doute à l’Héritier qui exécuta l’ouvrage. Sa derniere ſillabe dans ce