ſuite des faits Historiques, doit la faire reconnoitre à des veſtiges qu’offre une ſorte de confluent de l’Anio avec une Eau qui vient de vers Monticelli après Pontemammolo. Les mêmes raiſons pourroient militer cependant pour ce lieu qui eſt un peu plus avant au X. mille de la voïe Tiburtine, ou l’on voît les ruines d’un Bourg moderne qui pût ſuccéder à la Ville ancienne. C’eſt entre les deux Villes que je viens de nommer que fut le Mont ſi célèbre dans l’Hiſtoire de Rome par deux retraites qu’y fit le Peuple de cette Ville. Tite-live dit expreſſément qu’il étoit sur la voie Nomentane au delà de l’Anio, & à trois milles de la Ville[1]. Ces trois caractères le montrent d’une manière également certaine & claire dans l’endroit que j’ai dit ailleurs, c’eſt-à dire, dans cette Colline qu’on trouve à la droite de la voïe après Ponte-Lamentano, qui fait faire un grand coude à l’Anio qui lui ſert par là de foſſé naturel. Il ne tint pas à Cluvier que la plus grande obſcurité ne ſe répandît ſur un point ſi clair. Il plaça le Mont Sacré ſur une Colline, dit il, qui eſt la première qui ſe préſente au dela de
- ↑ Via Nomentanâ trans Anienem tria ab urbe millia Paſſuum. Tit.liv. lib. II. n. 32.
