Nord. Kirker qui invoque cependant ſon obſervation copia Cluvier ſur le point du Mont-Sacré. L’épitéte de Cruſtumerine donné par Varron à la retraite ſur le Mont-Sacré, ainſsi qu’on le voit dans le texte de Cluvier que je viens de rapporter, prouve que ce Mont appartint à la Campagne de Crustumium ou Cruftumérium, qu’elle alla par conſéquent juſqu’à l’Ani de ce coté là. Ce qu’on lit dans Pline que vers le XIII. mille de Rome le Tibre ſéparait la Campagne de la même Ville de celle Véïes[1] montre également qu’elle ne s’étendit pas moins juſqu’à cette Rivière du coté opposé. C’eſt vers le millieu de la ligne formée par ces points que j’ai découvert cette troisième Ville de la claſſe dont nous parlons, ainſi que la voie antique qui y conduiſoit, qui ſe détachoit de la voïe Nomentane dés le Pont de ſon nom. Le lieu précis des ruines de Cruſtumium du gout de celles d’Eretum eſt après le bois appellé de S. Jean d’une Tour de ce nom qui eſt le ſeul batiment de ces collines deſertes, qu’on voit cependant pouvoir avoir été délicieuſes. Cluvier & après lui tous les autres avoient
- ↑ Tiberis… extra XIII. millia Pſſ. Urbís Veientem agrum a Crustumino… dirimens. Plin. lib. III. c. 5.
