Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/177

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chez le Poëte Philoſophe[1]. On ne peut dire cependant, ſi la magnificence que témoignent les marbres trouvés dans cette partie date de lui ou de quelque succeſſeur moins ſimple .


LXVIII. La Vallée de Licence n’a pas moins les caractères qui deſignent le canton de la Sabine où la M. de Camp. d’Horace ſe trouva.

Le caractère de la Maiſon de Campagne d’Horace qui conſiſte dans celui qui en indique la Région ne peut donc être plus conſtant dans le lieu découvert. Il n’offre pas moins ceux qui furent propres au canton particulier ou elle s’y trouva. Ceux-ci ainſi qu’on doit ſe le rappeller d’après ce qui en a été expoſé ſi au long dans la I. Part. furent la rivière appellée Digence qui l’arroſa ; le Mont-Lucretile qui le diſtingua. Un Temple de la Déeſſe Sabine nommée Vacune, qui s’y remarqua, & enfin deux lieux qui s’y trouvèrent, l’un avec la qualité de Ville qui s’appella Varie, & qui en fut comme le Chef-lieu, l’autre qui n’étoit qu’un Hameau ainſi que celui d’Uſtique qui étoit la Terre d’Horace, avec laquelle il confina.

  1. Sermo oritur… utrumne
    Divitiis homines an ſint virtute beati
    Quæ sit Natura boni, ſummumque quid ejuſ.
    Cervius hæc inter, vicinus garrit aniles,
    Ex re fabellas. Hor. lib. II. Sat. 6.