ses ; Bachus, les Jeux & les Ris, n’y manquoient point : mais la compagnie ne leur permettoit d’y être qu’avec la délicateſſe, & comme s’exprime le Poëte, avec l’innocence qui les rend véritablement délicieux[1]. Jai eu donc raiſon de dire que le troiſième caractère du Lucrétile ſe trouve dans le Monte-Gennaro d’une manière plus ſensible que les deux premiers.
LXXI. Preuve préciſe que la choſe tire d’une double autorité d’Anaſtaſe le Bibliot.
Tout cela ne montre pourtant ſinon que ce Mont doit être le Mont Lucrétile. J’ajouterai une preuve préciſe que ce fut lui réélement : elle eſt fournie par une autorité d’Anaſtaſe-le-Bibliotécaire qu’on a déja vue d’après Cluvier dans l’art. de l’opinion de Monte-libretti. Cet Auteur Eccléſiaſtique tres-ancien parlant des poſſéſſions dont on dota les nombreuſes & magnifiques Baſiliques qu’on éleva
- ↑
Velox Amœnum ſæpe Lucretilem
Mutat lycæo Faunus… Fide Teïa
Dices laborantes in uno
Penelopen vitreamque Circen.
Hic Innocentis pocula lesbii
Duces ſub umbra : nec Semeleïus
Cum Marte confundet Thioneus,
Prælia : nec mettes protervum
Suſpecta Cyrum, ne male diſpari
Incontinentes injiciat manus. Ibid. Od. 17.