numens de cette Déeſſe, ainſi que je l’expoſerai bientôt. C’eſt moins auſſi d’après des raiſons ſi foibles que Gori la revendique pour son Étrurie, qu’à cauſe du Verre à travers du quel ſeul il ſembla regarder, qui lui faiſoit paroitre tout Étruſque. Cet Auteur ne ſe borna pas à cette erreur ſur Vacune. Non ſeulement il plaça déterminément dans la XIV. Région qui étoit la Tranſtibérine ſon Temple Romain d’après la méprise la plus grossière touchant la ſource dans laquelle il puiſa, mais il porta la licence de ſe tromper juſqu’à croire que c’étoit de ce Temple de Vacune de Rome, que le texte d’Horace qui parle de Vacune, doit s’entendre[1].
LXXIII. Que Vacune ne fut pas la Déeſſe de l’oisiveté.
La qualité de Sabine de Vacune auroit du être d’autant plus reſpectée qu’elle était la ſeule choſe qu’on en connut bien ainſi que je l’ai dit. Nul Interprête d’Horace, nul Antiquaire ſoit d’après ce Poë-
- ↑ Vacunæ Templum Horatii ætate celebre fuit in Regione XIV. Tranſtiberim, quod Putre adpellat ut arbitror quia ob nimiam vetuſtatem vel ſatiſceret vel effet corruptum. Gorius Muſæi Etruſci Vol. II. Claſ. I. Tab. 19. La ſeule ſource où put puiſer Gori est Panvin qui dans ſa deſcription de Rome n’emploie le Temple de Vacune que parmi ceux de ſituation incertaine dont pour cette raiſon il ne parle après ſa XIV. Région qui étoit la Tranſtiberine que parcequ’elle étoit la dernière.
