Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/243

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LXXXVI. Notice de la voie Valérienne d’après Strabon, qui nomme les Villes depuis Tibur où elle commençait juſqu’à Corſinium où elle terminoit.

Cela résulte de ſa notice que j’ai promis quelque part, & que je donnerai ici. Les textes de Strabon deja mis ſous les yeux parlent en général de ſa beauté & nomment en particulier les Villes principales qui s’y trouvoient. Sa beauté conſiſtoit dans ſa longueur qui n’étoit que depuis Tibur, parceque cette Ville avoit la voïe de ſon nom depuis Rome, juſqu’à Corſinium, c’eſt-à-dire, de preſque cent milles, & dans ſa façon. Les veſtiges qu’on en trouve les premiers 15. milles conſiſtant en ſes Ponts & en ſes Chauſſées, en quelque reſte de ſon pavé, & en ruines des monumens de toute ſorte, Temples, Tombeaux & Chateaux, montrent qu’elle ne le céda à aucune autre voie par la magnificence. Après ces XV. milles, hors à Carſéoles, & à Albe où elle conſerve de morceaux entiers, & à l’aproche de Corſinium où l’on la reconnoit de loin à pluſieurs Tombeaux de cette Ville qui s’y conſervent, elle n’a de diſtingué que la hardieſſe dont elle franchît trois vaſtes corps de Montagne ſurtout celui du milieu, qui eſt celui où est Taliacozzo.


LXXXVII. Ces Villes étaient Varie dont il a été parlé, Carſéoles ; ſituation ruines & monument de celle-ci.

Les Villes principales de cette voie nommées par Strabon ainſi qu’il a été dit étoient outre Tibur où elle commençoit