Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/244

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& Corſinium elle terminait, Varie, qu’elle trouyoit à ſon VIII. mille, Carſéoles au XXII. & Albe vers le L. Il a été deja dit qu’elles avoient été les Villes de Tibur & de Varia. Carſeoles fut non à Arſoli où Cluvier la crut[1] malgré l’excluſion que lui donne ſa poſition fort loin de la voie Valérienne, ni à Carſoli quoique ce fécond Bourg n’ait pas l’exception du premier, mais au milieu de la vaſte plaine qu’on trouve après les Monts de Rio-freddo. C’eſt là qu’Holſténius la découvrît en Mai 1645.[2], & que je l’ai reconnue en Octobre 1766. Ses veſtiges conſiſtent en la trace de ſon mur d’enceinte, qu’on reconnoit avoir été de

  1. Hodie oppidum eſt à dextra Anienis ripa introrſus vulgati vocabulo Arſulis is locus ex vocabuli ſimilitudine, ſimulque ex intervallo cognoſcitur eſſe oppidum Carteoli. Cluver. lib. II. cap. 16. pag. 784. Les noms d’Arſoli & de Carſéoli de deux Bourgs ne prouvent que ce dont on a vu déjà pluſieurs exemples, que les lieux antiques ne furent pas toujours dans les modernes qui en portent les noms, venus pourtant ordinairement de leur formation, de leur débris.
  2. Situm & veſtigia diu perquiſita inveni & perſpexi anno 1645 12. Maij, in Umbiculo planitiei ad lævum Viæ Valeriæ uno circiter Mill. ultra Diveræorium il Cavalière. Holæten. in loc. æupracit. Cluver. Ce texte d’Holſtenius n’a d’inexact que de dire que Carſéoles étoit à la gauche de la voie Valerienne qui la traverfoit. Il devoit dire à la gauche du chemin préſent.