laissent la place d’aucun chemin, ce qui obligeoit à s’y rendre par deſſus les eaux.
XCI. Ville Terme de la voie Valérienne Corſinium.
La Voie Valérienne le long du Lac Fucin ſe trouvoit dans le Païs les plus propre aux Marſes. Elle en ſortoit bientot après pour paſſer dans celui des Pelignes vers leur Capitale qui en étoit le terme. Celle-ci étoit Corſinium célèbre dans l’Hiſtoire ſoit de la Guerre Sociale dont l’étendard fut levé dans cette Ville ſoit de la Guerre Civile entre César où Pompée, ou elle ſoutint pour celui-ci un ſiège dont il est fort parlé dans les épitres de Cicéron à Atticus. Elle ſe trouva ainsi que Sulmo, dont j’aurai occaſion de parler, dans une tres-belle plaine beaucoup plus longue que large entourée de hautes Montagnes. Le lieu précis où elle fut ſituée s’annonce par un grand morceau de la voie Valérienne qui y conſerve un grand nombre de ſes anciens Tombeaux. La Barbarie qui emploia à la fabrique de l’Égliſe de S. Pelino, qui conſerve le siége d’une Ville Episcopal qui n’eſt plus, toutes les pierres de l’ancien Corſinium qu’elle trouva, en a conſervé par ce moïen quelques Inſcriptions. Une de très-belle écriture est murée à une porte de Perron du Palais Epiſcopal. C’eſt celle-ci : C. Alfius T.F. Maxi-
