Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/264

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VII. milles de Marrubio, qui dut être par-là au lieu appellé Forca Carroſa redoutable dans le tems que j’y paſſai par les brigands qui l’infeſtoient. La Carte continue par Mons-Imeus qu’elle ne met que V. milles plus loin, mais qui en a quelqu’un de plus. Ce Mont ne peut être que celui qui occupe l’eſpace qui ſe trouve entre Guariano & Raïano du haut duquel la plaine appellée aujourdui de Sulmona, qui eſt celle que j’ai dit, avoir été occupée anciennement par Corſinium & Sulmo, paroit un choſe ſi agréable. Il n’y a en effet de ce Mont à Pentima où fut Corſinium que les VII. milles marqués par la Carte ſur cette Ville qui étoit le terme de la voïe.

Le nom de cette voïe aïant été tres-célébre dés le bon tems, il n’eſt pas douteux que ce ne dut être d’après lui qu’on imagina dans le mauvais la Province de Valérie, inconnue dans l’ancienne diviſion.


XCII. Concluſion que le nom de Varia de Strabo fut corrompu en celui de Valéria, & que c’eſt de cette Valéria, qui doit s’entendre le texte d’Anaſtaſe.

Le ſingulier pourtant, c’eſt que l’ignorrance ne tarda pas à oublier ſon ouvrage. On l’infére manifeſtement du texte de Paul Diacre rapporté. Il y fait mention, ainſi qu’on l’a vu, des provinces qui tiroient leur nom des voies antiques, & il