Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/375

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ment diſtribué au moins en deux corps, l’un ſitué au lieu même qu’occupe l’Égliſe ruinée de S. Pierre, que ſa petitesse, le lieu bas de cette poſition, & les conduits de maçonnerie qui y ont été trouvés, doivent faire juger n’avoir été que le pavillon des bains, & l’autre de beaucoup plus bel air pour la ſituation, & que les fondations, que les travaux ruſtiques rencontrent continuellement, font connoitre comme beaucoup plus grande, & qu’à ces titres on ne peut s’empecher de croire avoir été le corps de logis. Ces deux Batimens réunis n’occupent cependant qu’une place, qui ne peut être tenue que des plus médiocres auprès de celles que s’adjugeoient impérieuſement les Chateaux Romains du tems d’Horace. Mais ce n’eſt que par là qu’ils annoncent la main Philoſofique qui les éleva. Celle-ci s’éclipſe dans la matières & dans les formes qu’on voit y avoir été emploiées. Un pan de mur, qui ſubſiste, offre cette maçonnerie qu’on ſait avoir été la carcaſſe qui ſe revetoit de marbre dans les plus nobles batimens. La forme ſphérique qu’elle préſente, annonce l’Architecture la plus recherchée, qui fut celle ſans doute pour