Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/420

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à-dire, Sueſſa Pometia, des dépouilles de laquelle Tarquin put élever le ſuperbe Capitole, mais de 33. autres Villes comme le rapporte Pline d’après un Ancien qui avoit été trois fois Conſul[1], & qui maintenant ſe trouve couverte d’eaux. La cauſe d’une inondation ſi funeſte, c’eſt d’un coté, le nombre de Rivières & d’autres ſources particulières qui naiſſent des Monts qui dominent la plaine inondée, on y trouve pour les premières ſucceſſivement la Nymphe la Teppia, l’Aqua puzzi, l’Ufente de l’Amaſene, & j’ai compté en une occaſion environ cinquante des ſecondes, & de l’autre la qualité de cette plaine même, qui ne préſentant pas aſſes de lits à tant d’eaux, les retient & s’en inonde facilement. Le mal étonnant qui en reſulte, n’eſt pas cependant ſans remède. Non ſeulement les vingt-trois Villes que nous avons vu, avoient trouvé le moien d’y être à ſec, mais depuis que les terres, eurent été inondées, un ſeul Conſulat, ce fut celui de Céthegus, ſuffit pour leur rendre leur premier état[2].

  1. Aliud miraculum a Circæis Palus Pomtina eſt quem locum XXIII. Urbium Mucianus ter Conſul prodidit. Plin. lib. III. ſſap. 5.
  2. Pomptinæ paludes a Cornelio Cethego Conſule qui ea Provincia obvenerat ſiccataæ, Agerque ex iis fa-