Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/438

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De la Portelle que j’ai dit avoir été jadis le lieu ad Lautulas & plus anciennement encore celui d’Anicles, la Voïe paſſoit à Fondi aprés cinq milles, & aprés avoir percé avec un travail qu’on admire pluſieurs milles de Montagne, à Formies d’où elle deſcendoit à Minturnes. Je gliſſe ſur toute cette partie, parceque je m’y ſuis ſuffiſamment arrêté dans la deſcription de la cote ſur laquelle la voïe Appiénne s’y trouve. Je ne dois ajouter ſinon que dans tout cet eſpace qui est de 40. milles le chemin moderne s’accorde avec la voïe, & qu’on y marche toujours ſur ſon pavé antique .


CXXXI. De Minturnes juſqu’à Sinueſſe.

De Minturnes dont on voit une Inſcription à Sezza[1], la voïe alloit à la Ville de Sinueſſe dont le gite fut ſi agréable à Horace, par la jonction à leur troupe qui s’y fit de Varius & de Virgile les plus belles ames que le Ciel eut creé selon lui[2]. En parlant de cette nouvelle Ville ailleurs, j’ai dit qu’elle étoit celle qui ſubſiſte

  1. Matidiae Aug. Fil. Divae Marciae Aug. Neptis, Divae Sabinae Aug. Sorori, Imp. Antonini Aug. Pii Materterae, Minturnenſes D.D.
  2. Varius Sinuessæ Virgiliusque
    Occurrunt animæ quales neque candidiores
    Terra tulit. Hor. ibid.