tre à gauche. Ces ruines précèdent de beaucoup une porte & des murs, qui ſont encore éloignés du Bourg à quoi Aquin eſt réduit maintenant. Mais c’eſt que cela marque trois reconſtructions d’Aquin qui le rapettiſsoient toujours plus. On y lit çà & là beaucoup d’Inſcriptions, dont nulle cependant ne nomme la Ville[1]. Interamnium ſurnommé Lyrinate & Succuſan, du Lyris & de la rivière de Caſin qui traverſoit ſous le Mont de même nom, une belle Maiſon de Campagne de Varron, dans le confluent deſquelles ſon nom annonce qu’il ſe trouva, fut plus heureux, puiſqu’il conſerve à San-germano un monument que Cluvier rapporte[2].
Caſin qui ſuivît enſuite dans la voïe, & qui fut la dernière Ville du Latium, conſerve ſes ruines à coté de San-Germano, & celles de ſon Château à l’Abaïe du Mont-Caſſin. Les premieres
- ↑ On fait honneur à Aquin de Jnvenal & de S. Thomas qui avoit encore plus d’eſprit. Mais il paroit qu’on ne doit faire aucune difficulté de revendiquer ce dernier pour Belcaſtre de la Calabre d’après les preuves que rapporte Barrius ; que le ſurnom d’Aquin du Saint n’étoit pas de ſa Ville, mais de ſa Maiſon, qui ſubſiſtoit encore de ſon tems, & qui dans celui de la naiſſance de S. Thomas étoit Maitreſſe de Belcaſtro. Voiez Barrius & ſes nouveaux Comment. lib. IV. cap. 2.
- ↑ CUR. R. P. INTERAMNAT. LYRINAT. Cluv. pag. 1040.
