Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/525

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

l’uſage de l’édifice antique qu’elles formèrent. Jai dit ailleurs, qu’en en détournant une partie, les derniers Seigneurs de Licence avoient pu orner le Jardin, qu’ils voulurent avoir pres du lieu des ruines, de la plus magnifique Caſcade. Cette abondance produiſoit exactement l’effet, que le caractère qu’elle forme, lui attribue, puiſque sans elle il ne tiendroit pas à cinq autres ſources de la Licence, qui ſont quaſi telles, que celle de Fonte-bello dont j’ai parlé, que cette rivière ne fut souvent à sec ; & que celle-ci ne tire que de la Fontaine d’Horace la qualité de Rivière perpétuelle, incapable de recevoir d’aucune ſécheresse la moindre interruption. Le peu d’uſage, que l’éloignement de la Fontaine dont nous parlons, en faiſoit faire à Licence, y laiſſoit ignorer la vertu, qui forme la quatrième & dernière qualité de la Fontaine d’Horace. Mais mon opération littéraire y aïant reveillé l’attention ſur ce point, il m’a été atteſté dans mes derniers Voïages, qu’on y couroit dans les cas que j’indiquai, & qu’on l’éprouvoit aſſés conſtamment telle que je 1’ai faite connoitre. La Fontaine de Ratini de la