Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/526

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Vallée de Licence ne manque donc d’aucune des qualités de celle d’Horace. Le lieu découvert doit donc être tenu comme aïant le caractère important qu’elle forme, qui eſt le dernier de ceux qui déſignent d’une manière non équivoque l’Habitation qu’eut Horace à ſa Campagne.


CLX. Reſte des caractères, c’eſt-à-dire, ceux des dépendances du Château d’Horace également manifeſtes dans le lieu découvert.

Il reſte à voir, comment ceux qui en furent propres qu’à nous faire connoitre cette Campagne même, c’eſt-à-dire, le genre de champs qui la compoſerent lui conviennent également. Quoique ce nouveau point, renferme tout ce que nous en avons expoſé dans l’endroit où nous avons détaillé les caractères qu’il forme, je puis dire qu’on peut l’expédier en un mot, qui conſiſte à dire, qu’un coup d’œil ſeul ſur la Vallée de Licence, la fait connoitre comme un emplacement où la diſtribution en toutes les parties nommées par Horace, eſt déterminée par la Nature même. Ce qui forme proprement la Vallée & notamment la partie que j’ai dit qu’Horace en poſſéda, qui eſt ſurtout la rive droite de la Licence, eſt d’un terrein rendu également bon & par ſa qualité, & par les eaux abondantes qui l’abbreuvent. La Charrue put le plus utilement s’y exercer ; & cette partie ſe juge aiſèment à l’œil de