Aller au contenu

Page:Chaupy - Découverte de la maison de campagne d’Horace, Tome 3.djvu/530

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

médiats, tout ce qui les révetoit anciennement ſi richement.


CLXI. Solution de la ſeule difficulté que ſouffre la propoſition qui établit la découverte par les caractères, qui eſt celle priſe de l’Ode à Thaliarque, & concluſion que la découverte ne peut être regardée que comme des plus indubitables.

Concluons de tout ce qu’on a vu dans cette dernière partie, que rien de plus étendu, que la propoſition dont j’ai prétendu appuier mon opinion touchant la M. de C. d’Hor. qui eſt ; qu’il n’eſt aucun de ſes caractères rapportés par celui qui la poſſéda, qui ne convienne au lieu, que j’ai indiqué. Son Univerſalité ne pourroit paroitre ſuſceptible en effet que de l’exception formée par la vue du Mont-ſoracte dont on a d’après l’Ode à Thaliarque que cette Maiſon dut jouir, et qui eſt invinciblement dérobée à la Vallée de Licence par le haut-Mont-gennaro. Mais pour montrer à combien peu cette difficulté ſe reduit, il ſuffit d’obſerver que la Nature du Mont-ſoracte étant telle, qu’elle le fait appercevoir également de l’Étrurie & de la Sabine, du Latium, & de l’Ombrie, dont il paroit occuper le milieu, ſa vue ne ſauroit être par elle même le caractère propre d’aucun lieu particulier, ainſi qu’il a été touché ailleurs. L’Ode à la vérité nomme une cruche Sabine, où Horace exhorte Thaliarque à puiſer largement. Mais outre, que ſi on en inféroit, que c’étoit de la Sabine que le Mont étoit vu, on en devrait conclure, que