Aller au contenu

Page:Chevalier - Peaux-Rouges et Peaux-Blanches, c1864.djvu/166

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


CHAPITRE XII

LE TRAÎTRE


— Que veut-elle dire ? demanda Dubreuil ; car, si la vieille Indienne avait poussé son exclamation en nadoessis, dialecte qu’il ne comprenait pas, la soudaineté de son entrée dans la salle, le bouleversement de son visage annonçaient suffisamment que quelque chose de grave était survenu.

— Tais-toi et sois calme, dit, dans son idiome, Meneh-Ouiakon à la squaw.

Puis, s’adressant à Dubreuil :

— Mon frère, du courage, du sang-froid ; si l’on tentait de te faire du mal, je te protégerais.