Page:Chivot et Duru, Les Braconniers.djvu/120

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
––––––Petites mains et taille fine
––––––Et quantité d’autres attraits.
––––––Mais il me faut des assurances
––––––Afin de n’être pas dupé,
––––––Car sur les simples apparences
––––––Quelquefois on est bien trompé.
––––––Chez la femme, chez la femme,
–––––––––On voit fréquemment
––––––––Plus d’un charme qui ment,
–––––––Chez la femme, chez la femme,
––––––––Tout est séducteur,
–––––––Mais bien souvent trompeur.
GINETTA, BIBLETTO.
–––––––Chez la femme,
––––––––––––––––––Etc., etc.
GINETTA, à Marcassou.

La !… Etes-vous convaincu maintenant ?

MARCASSOU, s’approchant.

Un instant… permettez… permettez… on peut se tromper…

BIBLETTO, à part.

Que dit-il ?

MARCASSOU, s’approchant d’elle.

Je demande à examiner… attentivement…

GINETTA, le tirant par le bras.

N’examinez pas de trop près, s’il vous plaît… vous n’êtes pas myope, il me semble…

MARCASSOU.

Oui, oui… à moi aussi, il me semble, c’est même évident… Qu’est-ce que je demandais ? des moyens de persuasion indissimulables… ils y sont… Les témoins ont déposé… la cause est entendue… Ginetta… ma petite Ginetta… ton juge te fait des excuses…

Il se met à genoux.

GINETTA.

Je consens à les accepter… mais que ce soit la dernière fois…