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passions que je renfermois dans mon sein devoient éclore. Mon penchant à l’amour se trahissoit de mille manières ; mes yeux étoient animés, souvent même remplis d’ivresse. Tout annonçoit en moi ce que je devois être un jour.

Je dansois très - souvent avec un jeune bomme que l’on nommoit Adolphe ; j’éprouvois lorsque j’étois avec lui, un plaisir que je ne cherchois pas à dissimuler. Il fut présenté chez ma tante ; bientôt il devint notre chevalier ; je le voyois tous les jours ; mais Rosane ne nous quittoit pas, et je désirois souvent, sans en deviner la cause, qu’elle ne fût pas présente à nos jeux.

La belle saison approchoit, les bals étoient finis, et pour la première fois je craignois de voir arriver l’instant où nous devions partir pour la cam-