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Page:Chopard - Quelques personnages officiels à Tahiti, sous le règne de S. M. Napoléon III.djvu/45

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vier 1861[1], " qui condamne Dupuy pour avoir voulu commettre l’adultère, certifié par M. Laval, président du Conseil mixte, et diverses autres pièces, entre autres l’interrogatoire à la prison de Mangarèva. »


    faire accroire au peuple qu’il était délégué de l’empereur Napoléon, pour n’être point repris dans ses actions.

    . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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    En conséquence, le susdit Urbain Daniel est condamné à un an de prison, tant prison que travail d’utilité publique ; puis à un baril de nacre pour amende et aux frais et dépens de la procédure, avec M. J. Dupuy, une moitié chacun.

    M. Dupuy, lui, est condamné à un an de prison, à ses frais et dépens et à être renvoyé pour toujours des îles Mangarèva par le premier navire qui pourra le prendre pour Tahiti ou pour Valparaiso, et, en outre, à 100 francs d’amende et 40 piastres de frais, conjointement avec le susdit Urbain.

    Fait à Mangarèva, le 16 avril 1860.
    En foi de quoi ont signé :

    Fr. Honoré Laval, président du Conseil mixte ; P. A. Chosson, A. Marion, G. Soulié, Fabien Coste, Jacques Matereikura, — Elias Téoa, Marino Putéoa, Antonio Marakauke, Fauro Reotika, juges.

  1. Il y a une erreur de rédaction dans le nom du mois et dans le chiffre de l’année ; car Dupuy a quitté Mangarèva le 10 mai 1860, sur l’Antonia, capitaine Schulze. C’est avril 1860 qu’il fallait écrire.
    Décision du Conseil mixte, dans l’affaire de J. Dupuy et de Rose Guilloux, femme d’Étienne Temareveriano.

    Le sieur J. Dupuy et Rose ayant été convaincus d’adultère, commis dans la nuit du 7 au 8 avril 1860, ont été condamnés, par le Conseil mixte, à l’unanimité :

    1o Le susdit J. Dupuy, à trois mois de prison et aux frais et dépens, temps qui ne doit pas être confondu avec l’année de prison prononcée précédemment, et à 100 piastres de dommages et intérêts, pour faire droit à la requête du mari, le nommé Étienne Temareveriano (Teakorotu) et du père de Rose, le sieur Jean Guilloux. En outre, J. Dupuy est condamné à 20 piastres d’amende en punition du susdit adultère ;

    2o Rose Guilloux, à 3 mois de prison et à un baril de nacre d’amende.

    Fait à Mangarèva, le 17 avril 1860.
    En foi de quoi ont signé :

    Fr. Honoré Laval, président ; P. A. Chosson, A. Marion, Fabien Coste, G. Soulié, Jacques Matereikura, Elias Téoa, Akakio Matereikura, Paoro Reotika, juges.