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Page:Choquette - Les Ribaud, 1898.djvu/147

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Les Ribaud

— Mademoiselle, dit-il, tout bas, et il la toucha légèrement à l’épaule.

Elle ne bougea pas. Il reprit, plus haut :

— Vous pleurez, mademoiselle ?

Celle-ci releva son front baissé où se peignait une expression de pénible douleur.

— Tiens, c’est toi, François, et elle plaça sa tête sur l’épaule du vieux serviteur.

— Pourquoi pleurez-vous… Madeleine ?… Est-ce que je puis l’apprendre ?

— Bon François, va… Non, tu ne peux pas l’apprendre… tu le sais.

— C’est vrai, je le sais… Je vous l’avais dit, aussi, d’entrer avec moi.

— C’est affreux, n’est-ce pas ?… Il me semble que j’étouffe… Combien j’ai dû vous faire souffrir, papa et toi… Et moi qui l’avais si bien promis à notre Gabriel de ne pas lui faire de peine… Est-ce que