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Page:Choquette - Les Ribaud, 1898.djvu/196

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Les Ribaud

qui résonnent en cadence sur le pavé des salles, des crosses de fusils échappées des mains des sentinelles distraites et retombant avec fracas, tout ce vacarme de guerre si épouvantable.

Mais rien ne l’arrête, Madeleine, jusqu’à ce qu’elle se trouve sous la massive porte d’entrée du Fort, en face d’un soldat en faction droit et rigide.

— Est-ce que je pourrais voir le capitaine Smith, lui demanda-t-elle ?

— Qui doit-on lui annoncer, répondit la sentinelle ?

— Quelqu’un qui désire vivement lui parler.

La sentinelle, sans bouger, héla un soldat qui passait et lui demanda d’avertir le capitaine Smith que quelqu’un voulait le voir immédiatement.

En attendant, Madeleine fouille de son