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Page:Choquette - Les Ribaud, 1898.djvu/270

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Les Ribaud

ferme qu’à cause de l’heure où mon père m’a fait cette étonnante déclaration.

Lui a-t-on parlé de la rencontre d’hier entre les patriotes et les soldats ? _A-t-il su qui avait gagné la victoire ? Était-ce réellement pour reconnaître la bravoure des Anglais ?… Voilà autant de choses qui m’intriguent et dont j’ai vainement cherché à trouver la solution dans son regard placide et tendre.

Mais chacune de ses paroles, chacun de ses sourires, dont je conserve l’empreinte dans mon esprit, se traduisent immédiatement en autant de rayons d’espoir qui viennent réconforter mon cœur.

Espérer ?… Vraiment, est-ce que je suis sincère en écrivant ce mot, ou ne me fais-je pas illusion tout simplement ?

J’en ai tant subi, depuis quelque temps, de ces renversements brusques qui m’ont