Aller au contenu

Page:Choquette - Les Ribaud, 1898.djvu/280

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
274
Les Ribaud

Charles, par les soldats anglais. On en parle avec des jurons dans la voix, en attendant que le ran… ran… ran… se rapproche, qu’on les voit enfin, ces fiers soldats couverts de poudre… et de gloire aussi.

— Ils se sont battus bravement, paraît-il, dit quelqu’un auprès d’elle.

— Bravement,… ça n’est pas difficile quand on a des bons fusils, répondit une autre voix… Les vrais braves, ce sont les patriotes. Ils n’avaient pas d’autres armes que leur courage, eux, et cependant…

— Ah ! si les soldats ne les avaient pas ménagés, vous auriez vu…

Madeleine, maintenant immobile sous le même grand orme qui lui rappelle si bien sa première rencontre avec Percival, écoute.

Elle saisit cette bribe de conversation :