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Page:Choquette - Les Ribaud, 1898.djvu/281

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Les Ribaud

« Si les soldats ne les avaient pas ménagés. » Elle s’imagine reconnaître là-dedans la générosité de Percival et il lui vient un soupir de reconnaissance. Ah ! oui, c’est qu’il lui a obéi, qu’il a voulu diminuer la distance qui les sépare. Comme ça la tente de leur apprendre, à tous ces ingrats qui piétinent nerveusement autour d’elle, de leur crier, dans un sentiment de bonheur et d’orgueil : « C’est le capitaine Smith, mon Percival, mon fiancé, qui les a protégés, nos patriotes ;… c’est parce qu’il m’aime, c’est parce que je l’aime. Vous allez le voir bientôt passer à cheval… vous allez voir comme il est beau, comme il est fier, et vous l’admirerez et vous l’aimerez autant que moi »…

Ran… ran… ran… rataplan…

Tout à coup il se fit une bousculade, une ondulation de dos, et tous les regards se