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continue l’œuvre si bien commencée et avec un succès toujours grandissant. Elle rend ainsi un perpétuel témoignage de la générosité de ses fondateurs et est la fidèle expression de leurs vœux les plus chers.

Lors de l’érection du diocèse de St-Germain de Rimouski, en 1867, Mgr Jean Langevin, premier évêque de ce diocèse, confirma M. Audet dans sa juridiction de vicaire-général pour le district de Gaspé.

C’est en 1860 que fut érigée canoniquement la paroisse de Carleton. Elle avait alors une étendue d’environ 36 milles de front sur une profondeur de 7 milles en moyenne, comprenant le canton de Carleton et une partie du canton de Maria, bornée à l’est par les terres occupées alors par Eugène Dugas et Maxime Audet ; à l’ouest partie par la seigneurie de Shoolbred, partie par le canton de Nouvelle, à l’est de la rivière Shoumenac ; au nord par les terres de la Couronne et au sud par la baie des Chaleurs.

Quand il s’est agi de l’érection civile de cette paroisse, on a cru devoir laisser de côté les limites fixées pour l’érection religieuse, et s’en tenir aux limites fixées pour les cantons. Il en résulte une anomalie et des inconvénients ennuyeux dans les affaires civiles, municipales et scolaires.

La première cloche de Carleton avait été achetée par Monsieur Painchaud en 1808. En 1864, une seconde, du poids de 665 livres et demie, fut importée par la maison LeBouthillier, de Paspébiac.

Le 4 août de la même année, Monsieur le Grand-Vicaire Mailloux en fit la bénédiction et donna le sermon de circonstance. Elle reçut les noms multiples de Marie-Anne-Rose-Amélie-Julie-Constance-Catherine.

Le Révérend Monsieur Gauvin, premier curé de Maria, remplissait l’office de diacre et le Révérend Monsieur Dumontier, procureur au Collège de Lévis, celui de sous-diacre.