Page:Chouinard - L'œil du phare, 1923.djvu/19

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
18
L'OEIL DU PHARE

s’y engouffrer ensuite, qui, un peu plus tôt, qui, un peu plus tard, mais infailliblement. À son esprit de paysanne monta alors de son pauvre cœur toujours endeuillé, comme un regret vague et mal compris de l’inanité finale de tous nos efforts et de toutes nos allégresses, sur la scène parfois sereine et riante aussi de notre vie.

Soudain, son front s’assombrit, ses yeux se fermèrent à demi, et d’une voix tendrement émue :

— « Viens, dit-elle, viens donc, mon Jean ! pour le chapelet des morts ! Voilà le phare qui s’allume ! »


Séparateur