partie de nos hommes publics. Nous excepterons, cependant, au cours de quelques semaines encore et pour lui laisser le temps de se remettre de sa déconvenue, l’organe du parti avec sa belle campagne en faveur du candidat Larive, « l’homme de principes, l’homme droit, indépendant de fortune », qui lui conservait, en l’emportant à la capitale, une éternelle reconnaissance.
Que dire de tels avatars ?
Comment ne pas rester quelque peu abasourdi au bruit de tels coups de foudre ?
Enfin, un journaliste moderne, un journaliste politique vraiment digne de ce nom, quand la presse et l’imprimerie surtout ne lui appartiennent pas, n’est pas là, croyez-le bien, pour rester longtemps en pâmoison. Heureusement, celui dont nous parlons, lorsque les autres affichèrent comme une primeur et en lettres les plus voyantes « le scandale Larive », eut l’idée presque géniale de tout mettre et de ne rien dire, en reproduisant dans ses colonnes le por-