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ÉTIENNE DOLET

rechute. Je suis maintenant à deux jours de Lyon, où j’arriverai le 1er août, si mon état de santé me permet de faire le chemin que je me suis imposé chaque jour.»[1]

Il accomplit son dessein et arriva à Lyon le 1er août, mais il était fatigué de corps et d’esprit. « Lorsque je fus arrivé à Lyon, » écrit-il plus tard à Boyssone, « je n’eus aucun espoir de me remettre et je désespérai de la vie. »



  1. Orat. duœ, p. 126.