d’indications contraires, sont indiquées d’après le nouveau style, l’année étant considérée comme partant du Ier janvier.
Je ne puis terminer cette préface sans dire combien je dois de reconnaissance à M. Baudrier[1], président à la Cour d’appel de Lyon. Avec une bonté et une générosité dont je lui serai toujours redevable, M. Baudrier a mis à ma disposition le chapitre intéressant (malheureusement encore en manuscrit) qu’il a écrit sur Dolet, une partie d’un ouvrage qu’il se propose de faire sur les imprimeurs lyonnais du seizième siècle, sa liste des livres imprimés par Dolet, son exemplaire de la vie de Dolet, par Née de La Rochelle, avec les additions et corrections manuscrites de l’auteur, et il m’est venu en aide en bien d’autres manières. N’était son obligeance, j’aurais entièrement ignoré l’existence de deux livres, et je n’aurais pas pu voir les exemplaires de deux autres ouvrages.
Il me reste à dire quelques mots au sujet des illustrations de ce livre ; il existe deux gravures sur bois du seizième siècle qui passent pour être des portraits d’Étienne Dolet. L’une d’elles est exactement reproduite sur le titre de ce volume, elle provient de la première édition de la Prosopographie de Duverdier (Lyon 1573)[2] ; ce livre fut imprimé vingt-sept ans seulement après la mort de Dolet par Antoine Gryphius (le