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APPENDICE III

TABLEAU GÉOLOGIQUE DE DOURDAN ET DE SES CANTONS[1].


Le canton de Dourdan fait partie du bassin de Paris[2], et son sol, composé de différentes formations appartenant aux terrains tertiaires, repose sur l’assise supérieure du terrain crétacé.

1o — Troublée sans doute par des mouvements qui ont altéré son horizontalité, la craie se relève dans le canton d’une manière remarquable du nord-est au sud-ouest et se montre par des affleurements au fond de la vallée de l’Orge et surtout dans celles de la Rémarde et de l’un de ses affluents (la Rabette). Blanche et peu consistante, cette roche renferme

  1. Nous devons ici des remerciements à M. Malbé, conducteur des ponts et chaussées à Dourdan, qui a bien voulu prendre une large part à la rédaction de cet appendice. L’étude spéciale qu’il a faite de la localité nous a permis de compléter, sur beaucoup de points, les observations données par M. de Sénarmont, dans sa description du département.
  2. Toutefois, si l’on en excepte la formation des argiles plastiques, on peut dire que les couches de l’étage Éocène, si nombreuses et si développées aux abords de Paris, viennent expirer successivement en deçà ou près de la limite N. E. du canton de Dourdan, vers Breuillet, Breux, etc. A partir de ce point, l’argile plastique et les sables inférieurs séparent seuls, du terrain crétacé, les couches de l’étage Miocène des terrains tertiaires, et encore ce dernier vestige de l’étage Éocène disparaît-il parfois, notamment aux environs de Longvilliers et de Saint-Arnoult, laissant alors les sables de l’étage Miocène directement en contact avec la craie supérieure ou craie de Meudon.