Page:Cicéron - Œuvres complètes Nisard 1864 tome 4.djvu/555

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S LUI LE TRAITE DE LA VIEILLESSE.

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son éloquence, quelle qu'elle fut, produisit tant d'effet sur eux , qu'ils condamnèrent les accusateurs aux dépens et à une amende. {Mélanges hisùn un 1728. (Noie empruntée à M- J. V. Le Clerc.) VIII. Diogenem Sloicum. Diogène deSéléucie, sur le Tigre, qui fut envoyé à Rome par les Athén >98, ■ Carnéade l'Académicien et le Péripatéticieu Critolaùs, et qui vécut quatre-vingts ans, au rapport de Lucien. (). — Exejus lingua nielle dulcior. Toû xaï i.~à y/tÔTcrr,; piXixoç y^uxitov pivi aùôïj. Iliade, i, 249. Depugnavi apud Thermopylas. Voyez sur le combat des Thermopyles contre les armes d'Antiochus, Tite-Live, xxxv i, Ki. Olympiœper stadlum ingressus. Le stade, carrière où les Grecs s'exerçaient à la course, et quiéfait d'environ cent vingt-cinq pas géométriques de baigneur. Gall.-la-B. XI. Quosait Cœcilius comicos stultos soies. Cicéron cite ailleurs (de Amicit., 26)les vers de Cécilius, qui se trouvaient dans l'Epiclerus : « Hodie me anle omnes co- micos stultos senes versaris, atque unxeris lautissime. » Tanins clientelas Appuis regebat. Les clients à Rome étaient des plébéiens pauvres, qui choisissaient pour pa- trons les membres des familles patriciennes. Ceux-ci les protégeaient, défendaient leurs intérêts, et le.s dirigeaient dans leurs affaires. Gall.-la-B. XII. Quum qu'idem ei serment interfuisset Plato Atheniensis. L. FuriusCamilluset AppiusCIaudius furent consuls l'an de Rome 404, et l'on ne peut douter que Platon ne soit venu a Tarente bien des années avant ce consulat. On trouve dans cel ou cagequelques autres fautes de chro- nologie. Platon mourut vers l'époque même où Cicéron place son séjour en Italie; il y avait longtemps qu'il ne voyageait plus. (N'oie empruntée à M. Le Clerc ) XII. Forlissimi viri '/'. Flaminini fratrem. T. Quin- tus Flamiuinus, qui vainquit Philippe de .Macédoine. XIII. Sacris ld<is magnœ Matris. l tait d'abord adorée eu Phrygie, où sont les monts Ida, Bérécynthe el Dindyme, d'où ont été tirées cesépithètes ordinaires de la mère des Dieux. C'est en 549 que !'. Cornélius Nasica lit transporter en grande pompe l'image de cette déesse dans le temple de la Victoire. Voyez Tile Liée, i, i ',. XIV. Qiue qu'idem in Sabinis eliam persequi soleo. Horace a dit avec assez de raison , s'il faut en croire cette joyeuse description : yarratur etprisci Ce/nuis Serpe mero caluissc virlus. J.-B. Rousseau imite ainsi les veis d'Horace : I.a vertu du vieux Caton, Chez les Romains tant prônée, Était souvent , nous dit-on, De Falerne enluminée. Odes ,11,2 VI Turpione Ambivio magis delcctalur. Ambivius Turpion, acteur fort Célèbre, que Cicéron mettait sur le même rang que Roscius, et dont Symmaque, plusieurs siècles après, parlait encore avec des doges qui témoignent de la durée, de Sa gloire. o; e/ Sijiiniwqiie , i'.pist. x, 2. C. Gallum/amiliarempatris lui. C. Sulpicius Gallus, dont Cicéron parle souvent, et dont il fait surtout l'éloge dans le premier livre de la République. P. Seipionis , qui his paucis diebus. P. Scipion Na- sica, surnommé Corculon, qui fut consul avec C. Figulus en Ô9( , et mourut grand pontife en C03. XVII. Socralcs in eo libro loquitur cum Critobulo. Voyez sur Critoliule les Mcmor. Xenophont, 2. n,G,et le Banquet du même philosophe. — Tout ce récit est traduit de l'Economique de Xénopbon , rv, 20. In quem illud elogium. On voyait celte inscription sur le tombeau de Calatinus, à la porte de Capène. Il en est encore question dans les Tusculanes, i , 7, et dans les Académiques. XVIII. Non illius quidèm justœ , sed quœ probari possevideatur.Arislote, Rhét., u, 13, donne à cette ob- servation un tour plus philosophique: « L'expérience d'une longue vie, la fourberie de la plupart des hommes, leurs propies erreurs, leurs disgrâces plus nombreuses que leurs succès , empêchent les vieillards de pion «eer sur rien affir- mativement.... Ils sont moroses, car le propre d'un tel ca- ractère est de tout voir sous un jour défavorable ; soupçon- neux, parce qu'ils sont incrédules; incrédules, parce qu'il? ont de l'expérience.... S'ils sonteompatissants, ce n'est pô* qu'ils soient humains comme les jeunes gens, mais c'est qu'ils sont faibles, et se voient exposés à tout souffrir. Ce caractère porté à la pitié, les rend chagrins, ennemis du rire et de la gaieté...» (Note empruntée à M. Le Clerc.) XIX. Tu exspectatis ad amplissimam dignitatem fratribus fuis. Les deux fils de Paul- Emile, qui moururent, l'un peu de jours avant le triomphe de son père, l'autre immédiatement après. XX. Solonis quidem sapientis elogium. Voici les vers deSolon où ce désir était exprimé : Mï)ô" ii.<À àxXaucrroç Occvcctoç (AÔXot, à).).à piXoici, KaXXsiitoip.1 ûavwv àXyea xat errovaxâç. Aon duo Scipiones. Cnéus et Publius, l'un père de Scipion Nasica, et l'autre du premier Africain. Ils périrent en Espagne, dans la seconde guerre l'unique. Gall.-la-B. Cujus inlerilum ne crudelissimus quidem hostis. Annibal, qui lui rendit les derniers honneurs, et envoya a son iils ses cendres, renfermées dans une urne d'argent, couverte d'une couronne d'or. Gall.-la-B. XXII. Apud Xencphontem aulem moriens Cyrus. Cyropédie, Vlll, 17 sqq. Cicéron traduit le passage du Xénopbon assez librement. On peu! comparer les Tuscu- lanes, i,12, et !■' di dogue de l'Amitié, c. 4. XXIII. Quodmulti et ii docti sœpefecerunt. Cicéron nous dit dans les'Tusculanes qu'Hégésias le C'yrénaïque avait écrit un livre où il énumérait bais les inconvénients de la vie humaine. On connaît ce vers d'Euripide : 'O jjîo; à'/r')ù>: où pîoç, ôXXà crujjupopa. Voyez encore Pline, Hist. /V,prœf. vn,elSéuèque, Ep. e *. C!CF.KOX. TOME IV.