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Valérius — le Syrien, l’impératrice Eudoxie, femme de Théodose le jeune, Jean Philopon et autres étaient presque tous des grammairien formés à l’école d’Alexandrie. Quelques-uns d’entre eux avaient entendu les leçons d’Aristarque, qui laissa plus de quarante disciples après lui. Cratès Mallotes, du temps de cet habile maître, écrivit un ouvrage sur la langue Attique. Vint ensuite Appolonius le Sophiste, auteur d’un lexique grec sur les œuvres d’Homère. Tryphon, fils d’Ammon d’Alexandrie, laissa plusieurs traités de grammaire ; Apion également d’Alexandrie, composa un ouvrage sur la langue romaine. Nicanor, fils d’Hermias, qui vivait sous l’empereur Adrien, forma un recueil de règles et d’usages sur la ponctuation. Arcadius publia un écrit assez estimé sur les notes et les accens de la langue grecque. Appollonius d’Alexandrie, surnommé Dyscole, et son fils Hérodianus, acquirent dans leur temps une réputation extraordinaire dans la science grammaticale. Jules Pollux laissa un dictionnaire grec ; Phryniclius de Bithynie, des traités et des collections de phrases sur les dictions attiques. Helladius d’Antinoé en Égypte composa une chrestomathie grecque ; Helladius d’Alexandrie un dictionnaire grec ; Ammonius fils d’Hermias et disciple de Proclus, un traité sur la différence des dictions ; enfin Asclépiades donna une histoire des grammairiens célèbres connus jusqu’au moment où il écrivait. Le savant Suidas a fait aussi une histoire des grammairiens grecs, et Jean-Albert Fabricius, dans le tome VII de sa Bibliotheca Grœca, nous en a donné une liste de plus de trois cents, tant anciens que modernes.